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Formation sur les aménagements de seuils d’épandage dans les bassins versants

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Pour une réhabilitation des vallées

 

 

fonctionnement-seuilD’après l'étude publiée en janvier 2012 par la coopération technique allemande (GTZ-KFW), c’est une technique « plus faciles à exploiter et à entretenir que les barrages. Leur construction est également moins coûteuse ». La technique est en effet relativement simple. Elle consiste à créer des zones d’accueil pour les crues d’un cours d’eau, par la construction de petites retenues d’eau de faible profondeur. Le courant de l’eau est ainsi ralenti hors de son lit et inonde de vastes zones, permettant au limon de se déposer.

Absorbé par le sol, le limon ne bloque plus les systèmes d’irrigation en aval et améliore la qualité des sols érodés. Développant le rendement des productions agricoles, « les seuils d’épandage créent des possibilités supplémentaires d’emploi et de revenus, réduisent l’émigration et intensifient les échanges entre les villages. (...) Au Burkina Faso, le nombre des villages qui participent à l’exploitation des vallées réhabilitées [avec des seuils d’épandage] a plus que doublé. Les secteurs des seuils d’épandage deviennent ainsi un élément d’échange et d’intégration sociale des villages. (cfr. étude

wbi-lowresAccompagnés par Francis Guyon, assistant technique pour l’APEFE, cette mission bénéficie en outre de l’accompagnement scientifique du Docteur Eric Hallot, du Laboratoire d'Hydrographie et de Géomorphologie fluviatile de l’Université de Liège, grâce à une synergie avec WBI.

 

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